Témoignages
Découvrez des témoignages de nos collaborateurs et de personnes que nous avons pu aider.
Agnès, engagée et active depuis presque 10 ans maintenant.
Réponse à William (prénom d’emprunt) :
« Merci William, tes remarques me touchent énormément. »
Bienfaisance aujourd’hui, est-ce ringard ?
A l’A.F.B.L, on se trouve réunis sous une bannière qui peut paraître surannée « la bienfaisance ». En allant à la rencontre de l’autre, dans notre cas, nos concitoyens qui se trouvent sur le sol liégeois, wallon, de Charleroi à Visé ou de Liège à Verviers, installés depuis peu ou depuis de longue date, on s’aperçoit vite que sa nécessité s’impose.
Sans domicile fixe, sans famille, sans attache, parfois avec la maladie comme compagne mais avec le courage de vouloir changer les choses, le courage de se battre pour survivre, le courage d’aller de l’avant, nous voyons certains de nos concitoyens devant nous confrontés à des difficultés incommensurables, souvent démunis à l’extrême. La difficulté administrative n’est pas des moindres et souvent incomprise.
La Bienfaisance, c’est pour moi, un engagement, c’est pour notre groupe une réponse à un problème qui ne se montre pas, par pudeur, par effacement administratif et sociétal.
Qu’apportons-nous ? un peu de convivialité, un peu de reconnaissance, d’écoute, de respect de la personne, un peu d’apaisement, de la solidarité, un peu d’oxygène financier, parfois une solution. On cherche à construire ensemble une relance à la vie, un nouveau départ. Nous sommes en somme des « colmateurs » de vie, on est là à un moment de cette vie, on vit pour elle une rencontre d’aide et solidarité, avec générosité, sans jugement, en confidence et en grand respect.
Tout cela, c’est déjà beaucoup, mais c’est si peu….et ce n’est certainement pas assez.
Béatrice A.
J’ai découvert la Bienfaisance grâce à une connaissance que j’ai rencontrée lors de mon hospitalisation au Valdor.
En effet, je suis française venue pour des études de sage-femme en Belgique en 2013. Lors de mon arrivée je n’ai pas eu trop de difficulté car mes parents m’aidaient beaucoup.
Après 3 ans, ceux-ci ayant perdu leur travail j’ai dû subvenir seule à mes besoins en travaillant énormément, j’ai fait de l’intérim en tant qu’aide-soignante et infirmière afin de pouvoir continuer mes études de sage-femme.
Malheureusement à la fin de mon cursus à l’été 2019 j’ai subi un grave accident de voiture (pour lequel je n’ai aucune responsabilité) qui m’a laissé des séquelles, j’ai été hospitalisée au Valdor en revalidation neurologique pendant 4 mois.
Ma vie a été totalement bouleversée, je n’ai pas pu être diplômée, j’ai dû arrêter de travailler etc. Je ne savais plus quoi faire j’étais submergée par les problèmes administratifs, financiers…ma situation devenait impossible.
C’est alors que j’ai suivi le conseil de cette amie et j’ai contacté la Bienfaisance, ils sont venus me rendre visite à mon chevet à l’hôpital ; ils ont écouté mon histoire et m’ont accompagnée ainsi que donné des conseils administratifs par rapport à ma situation en Belgique ou par rapport à mon accidents (les démarches que je pourrais faire pour ne pas être lésée).
Du fait de mon handicap beaucoup de choses ont été chamboulées dans ma vie j’ai dû chercher un nouveau logement, payer un minerval en plus etc. Dans toutes ces épreuves la Bienfaisance a été là. Ils m’ont permis de donner la caution pour mon nouvel appartement, m’ont soutenu pour l’école et le minerval.
Ils continuent à prendre des nouvelles régulièrement, c’est une aide et une attache à la France en Belgique permettant de ne pas se retrouver seul face à certaines difficultés ; car si j’avais dû écouter les autres administrations etc. il aurait fallu que j’abandonne mon rêve, mes études et que je rentre en France. La Bienfaisance est une association qui est à l’écoute, ses membres et sa présidente font un travail remarquable pour les ressortissants français en difficultés, étudiants ou autres, bien qu’ayant peu de moyens. Je suis extrêmement reconnaissante de ce qu’ils ont fait et font pour moi, j’ai toujours voulu faire les choses seule par moi-même cependant quand j’ai tendu la main la Bienfaisance l’a saisi et ne l’a pas lâchée.
Pour mieux comprendre nos actions, découvrez des exemples de cas traités qui illustrent le type d’aide que nous pouvons apporter.
Bonjour,
Je vous envoie ce mail pour vous remercier à nouveau de l’aide importante que vous m’avez apporté. J’ai été diplômé en juin et j’ai tout de suite postulé dans l’hôpital que je voulais.
J’ai été engagé et j’ai débuté le 1er septembre.
Si tout roule pour moi et que ma situation actuelle est bien meilleure c’est grâce à vous et la bienfaisance française.
Vous êtes des personnes exceptionnelles car grâce à votre soutien j’ai pu réaliser mon rêve malgré toutes mes difficultés.
Bonne continuation à vous et j’espère que d’autres personnes qui sont dans ma situation croiseront votre chemin.
Bien à vous
B. D.
Mme S.J.
En Belgique depuis 2017 à la suite de graves problèmes familiaux, cette dame est « découverte » dans la rue à Flémalle et placée judiciairement à l’hôpital psychiatrique de Lierneux.
Nous la rencontrons lors d’une permanence consulaire où elle est accompagnée d’une assistante sociale du CHS de Lierneux.
Elle s’adresse à nous pour une aide financière couvrant des petites dépenses non prises en charge par l’hôpital (sous-vêtements, soins d’hygiène, soins de dentisterie…). A plusieurs reprises nous lui allouons de petites sommes (de 30 à 50€), mais également des fournitures (un porte-monnaie, un vieux Nokia, une valise). Nous allons la voir plusieurs fois à Lierneux.
Si dans un premier temps Mme S.J. envisage de rester en Belgique, après plusieurs entretiens elle accepte d’envisager un retour en France. En effet, sans emploi, sans ancienneté de résidence en Belgique, nous lui avons fait comprendre qu’elle n’avait aucun avenir.
Bénéficiant d’une possibilité de logement en France par l’intermédiaire d’un service social, elle accepte d’être rapatriée. Ce qui sera fait par nos soins à l’été 2019 (véhiculée jusqu’à Liège, puis prise en charge financière du trajet ferroviaire jusqu’en Bretagne).
Mme S.J.
En Belgique depuis 2017 à la suite de graves problèmes familiaux, cette dame est « découverte » dans la rue à Flémalle et placée judiciairement à l’hôpital psychiatrique de Lierneux.
Nous la rencontrons lors d’une permanence consulaire où elle est accompagnée d’une assistante sociale du CHS de Lierneux.
Elle s’adresse à nous pour une aide financière couvrant des petites dépenses non prises en charge par l’hôpital (sous-vêtements, soins d’hygiène, soins de dentisterie…). A plusieurs reprises nous lui allouons de petites sommes (de 30 à 50€), mais également des fournitures (un porte-monnaie, un vieux Nokia, une valise). Nous allons la voir plusieurs fois à Lierneux.
Si dans un premier temps Mme S.J. envisage de rester en Belgique, après plusieurs entretiens elle accepte d’envisager un retour en France. En effet, sans emploi, sans ancienneté de résidence en Belgique, nous lui avons fait comprendre qu’elle n’avait aucun avenir.
Bénéficiant d’une possibilité de logement en France par l’intermédiaire d’un service social, elle accepte d’être rapatriée. Ce qui sera fait par nos soins à l’été 2019 (véhiculée jusqu’à Liège, puis prise en charge financière du trajet ferroviaire jusqu’en Bretagne).
Mme L.L.
Cette jeune femme née en 1988 vit en couple avec un bébé et est installée depuis 14 ans en Belgique. Son compagnon est intérimaire ; de son côté, elle a peu travaillé en raison de problèmes de santé.
Les revenus du ménage sont minces et lorsque nous la rencontrons le couple est endetté, notamment auprès de Lampiris. L’examen de son dossier fait ressortir que Lampiris a fait des erreurs, les sommes dues sont moins importantes que ce qui a été réclamé initialement. Nous l’accompagnons chez Lampiris, nous obtenons une révision de sa dette qu’au final nous prenons en charge.
Nous prenons également des médicaments.
Enfin nous lui obtenons une aide financière exceptionnelle du Consulat général de France à Bruxelles.
Je m’appelle Marie et j’ai 24 ans.
Arrivée en Belgique il y a un an, en pleine crise sanitaire, les débuts de mon master en psychologie ont été très difficiles sur tous les plans: difficultés d’adaptation au système universitaire belge, trouver un logement, perdre son job étudiant, cambriolage de ma maison… Tout ceci a entrainé des difficultés financières de surcroit.
Alors en mars 2021, j’ai vu que plusieurs associations proposaient des colis alimentaires et c’était vraiment essentiel pour joindre les deux bouts: entre payer le minerval, l’essence de la voiture pour aller en stage, imprimer les cours, acheter les livres… Le fait d’avoir de l’aide alimentaire me permettait de mieux pouvoir me focaliser sur mes études, sans devoir penser à un problème. J’ai ainsi l’impression d’être plus libre pour étudier et mieux réussir. Et puis la rencontre avec Brigitte m’a redonné de l’espoir et de la chaleur dans la rencontre téléphonique et physique. J’aimerai poursuivre mes études vers un doctorat, j’y crois!
En tout cas, merci vraiment du fond du coeur pour l’aide essentielle que vous nous donnez, alimentaire et aussi de par votre accueil chaleureux.
Ce petit témoigne pour manifester ma gratitude et remercier cette magnifique association qu’est la Bienfaisance.
Il y a 9 ans, à 22 ans je suis arrivée à Liège pour faire des études d’infirmière, malheureusement les aléas de la vie ont fait que je me suis retrouvée dans une situation très difficile.
En effet, acculée par des difficultés financières mais aussi fragile émotionnellement je ne savais pas envers qui me tourner. Je me sentais impuissante, démunie et incapable de m’en sortir seule. L’Association et les belles personnes qui la gèrent m’ont ouvert leur porte…
Elle m’a apporté une aide précieuse aussi bien financière, administrative et m’a soutenue moralement. J’y ai rencontré des personnes d’exception qui m’ont donné davantage l’envie de réussir et en qui j’avais confiance.
Aujourd’hui je suis fière de mon parcours, après une reconversion professionnelle je travaille dans un très bel Hôtel**** en tant que chef de Réception.
Je tenais à exprimer ma reconnaissance et à tous vous remercier.
Je tiens également à souligner l’amitié que j’ai pu développer envers Martine qui a toujours été là pour moi, aujourd’hui encore nous restons en contact et je suis très heureuse d’avoir des nouvelles.
Merci
Félicia
Dans le cadre de mes études et en tant que française je suis amenée à vivre en Belgique (Liège) pour quelques années. En cherchant de l’aide auprès d’associations offrant des « paniers courses », je suis tombée sur l’association française de bienfaisance. J’ai pris contact avec eux, et seulement quelques jours plus tard, Brigitte faisait le déplacement pour m’offrir deux sacs de courses très bien garnies de produits de qualités (légumes, fruits, viandes, poissons… et même du chocolat !) Depuis, tous les 15 jours, je peux compter sur l’association.
Merci mille fois pour votre bienveillance.
Marie
Merci pour m’avoir apporté l’aide dont j’ai eu tant besoin pour achever mon année scolaire car je me suis retrouvé en difficultés et grâce à vous j’ai pu me concentrer pleinement sur mes études et pas me préoccuper de comment je pourrai faire pour manger.
Je ne peux clôturer ceci sans remercier Brigitte qui s’est toujours montrée disponible pour m’apporter les repas. Je pense alors lui écrire un « Merci » qui vient vraiment du fond du cœur.
Lareinessa